Terres de Nauze

Aimer la nature, voilà une mission paisible qui n'est pas tout à fait aussi facile que l'on croit.

Christian Foin, lors de sa promenade du 11 mai, en préambule de sa balade bucolique, a mis l'accent sur la complémentarité qui lie tous les éléments de notre sol entre eux. Ainsi, la disparition des coraux menace indirectement nos collines et nos montagnes. En partant des pâquerettes qui jonchent nos pelouses, il souligna combien nos coupes fréquentes signent, certes, l'uniformité de belles pelouses mais altèrent sévèrement la richesse de nos espaces verts.

Cette bien vieille et jolie chanson ou comptine nous parle des fleurs du printemps. Christian Foin, lui, en a longuement parlé. Il a dit que beaucoup d'entre elles sont comestibles et il a fait litière de bien des idées reçues ; notamment, il a dit que les pissenlits sont soigneusement, à tort, écartés de nos tables. C'est une erreur, il faut simplement se contenter de manger les parties les plus tendres.

Cette balade obtint une mobilisation d'estime. Le ciel menaçant n'incita guère les promeneurs ; mais, Sylvie précisa que Christian reviendra dans ce magnifique décor, pour le plus grand plaisir des amis de la nature.  

Sylvie prend des notes.

Le pédagogue est captivant et... intarissable. 

Le pont des Abbesses retient partiellement l'écoulement de la Nauze, ce qui fait que se constitue un îlot en amont de l'ouvrage. Faut-il l'éradiquer, répétitivement, pour favoriser le glissement des ondes ou, a contrario, le laisser car il est un micro-laboratoire de vie aquatique !

On ne se lasse pas d'apprécier la quiétude de ce lieu où la Nauze règne en souveraine. 

Photos Pierre Fabre

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Demain, nous remonterons la Nauze jusqu'au sud de Vaurez et saluerons les pêcheurs  concourant pour l'A.A.P.P.M.A.