De l'exode rural à nos jours en Terres de Nauze.
Demain -et les jours suivants- le blog reviendra sur les cérémonies de vœux de Siorac, de la communauté de communes, de Belvès et enfin de Monplaisant. |
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Carves, petit village des hauts du Valech et du Neufond, ne manque pas de charme grâce à ses bâtisses où la pierre rouge du pays, elle pointe les fantaisies volcaniques de notre Terre des lointains contreforts du Massif Central, valorise l'architecture locale.
Communes |
Population 1851 |
Population dernier chiffre |
Écarts les plus significatifs |
Belvès |
2 529 |
|
|
Fongalop |
314 |
|
|
St Amand |
356 |
|
|
Pays-de-Belvès |
3 199 |
1 460 |
- 54,36 % |
|
|||
Carvès |
626 |
106 |
- 83.07 % |
Cladech |
290 |
96 |
- 66.9 % |
Doissat |
640 |
114 |
- 82.19 % |
Grives |
605 |
137 |
- 77.35 % |
Larzac |
275 |
135 |
|
Monplaisant |
406 |
280 |
|
Sagelat |
555 |
310 |
|
Salles-de-Belvès |
328 |
74 |
- 77.43 % |
Siorac-en-Périgord |
1 363 |
1 023 |
|
St Germain-de-Belvès |
503 |
179 |
|
St Pardoux & Vielvic |
497 |
209 |
|
Ste Foy |
402 |
135 |
|
Total |
9 689 |
4 258 |
- 56 %
|
J'ai, arbitrairement, retenu l'année 1851 comme année de rétrospective : primo, parce que c'est l'année où le chiffre de la population belvésoise était le plus important ; et, secundo, parce que cette année-là est antérieure aux travaux du chemin de fer, au déclin du vignoble et, bien entendu, aux trois guerres [1870, 1914 et 1939]. Ce ne sont pas forcément les chiffres de 1851 qui étaient les plus élevés dans les communes satellites.
L'exode rural concerne toutes nos campagnes ; et, chez nos proches voisins quercynois, on trouve un écart impressionnant à Duravel, bourgade du Fumélois, qui de 5 900 âmes à l'heure de la grande Révolution, l'équivalence à l'époque de Sarlat, est arrivé à 974 habitants en 2014.
Manifestement, en Terres de Nauze, c'est Carvès qui a le plus souffert de l'exode rural. On remarque que Doissat, Carvès et Grives, communes plutôt escarpées, "jouaient" la troisième place au sein de l'ancien canton.
L'ancien presbytère de Carvès s'impose au Faubourg, [cette terminologie peut paraître singulière !] premier lieu-dit de la couronne carvésoise. On notera qu'un autre lieu-dit, Le Mas, distant de 1 200 mètres du bourg, était tout aussi important, voire plus, que le village lui même. Ce microtoponyme évoque naturellement nos racines latines, une architecture sobre et rationnelle... et le chant des cigales.
Carvès, sous l'Ancien Régime, était un archiprêtré et se devait donc d'avoir un presbytère digne de son hôte. Bien après que notre République n'ait trouvé, enfin, par la loi de Séparation de L'Église et de l'État, une salutaire avancée laïque et libertaire, l'abbé François Merchadou, Arrou 1906 - Lisle 1971, un érudit local hors du commun, qui était le desservant de cette petite ancienne paroisse, elle fut ensuite rattachée à Sagelat, puis à Siorac avant d'intégrer celle de Capelou, se plaisait, en aparté et en comité restreint, à glisser, avec son humour volontiers railleur, qu'il était archiprêtre de Carvès.
Images. http://www.calculitineraires.fr/#mapz
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