Ces lieux de mémoire trop proches de l'oubli.
MONPLAISANT
Il faut préserver le mémorial de Vaurez.
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Érigé là, au bord de la route, grâce à la générosité et à l'obligeance d'André Tartarie, le propriétaire de la parcelle d'implant, ce modeste mémorial rappelle une tragédie qui endeuilla la M.O.I [Main d'œuvre internationale] dans ce village de Vaurez, le 4 mars 1944.
Chaque année, les adeptes du devoir de mémoire se rendaient au pied de ce monument pour honorer ces partisans qui ont donné leur jeune vie face à la barbarie des artisans de cette soldatesque indésirable. Les partisans tombés là, fortuitement ou sur dénonciation, venaient de l'autre côté des Pyrénées et des Alpes, victimes de la dictature des régimes fascistes de ces péninsules qui ont connu les heures bien douloureuses de ce siècle de déchirement.
Bernard Grenier, conseiller municipal monplaisanais, infatigable factotum restaurateur de ces lieux de mémoire, s'est porté au secours de ce mémorial où, pour d'évidentes raisons de sécurité, depuis 2013, il n'y a plus de cérémonie commémorative*. La nature avait commencé à reprendre ses droits sur le socle de la stèle et Bernard s'est attelé à faire qu'elle ne vacille, jour après jour, dans l'envahissement. Il doit consolider cette restauration par un rattrapage de peinture.
* Le devoir de mémoire pour l'ensemble des partisans se poursuit au pied du mégalithe du rond-point de la Résistance à Fongauffier, chaque 27 mai.
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Demain : Cagnole, un lieu saint-amandin où l'écologie règne en souveraine.
Après-demain :
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