Ce n'était qu'une suspension !
Photo © Titia Carizey-Jasick. Journal Sud Ouest
Photo publiée avec l'aimable autorisation de l'auteure à laquelle je réitère mes plus chaleureux remerciements.
On retenait son souffle des deux côtés. Au Tribunal administratif de Bordeaux, lors de l'audience d'hier 26 mars, le vent a tourné. Les partisans du contournement, forts de l'impact que le "saccage consommé du site" a créé, pensaient que l'opinion plurielle et nuancée des citoyens, progressivement, admettrait que "quand le vin est tiré il faut le boire".
Les étendards verts seront vraisemblablement, après la période du délibéré, en berne.
Je n'en dirai pas plus tant le désarroi m'afflige. Je pense à tous ces arbres magnifiques qui ont été immolés, à cette ripisylve que l'on a sacrifiée et à notre souveraine, la Dordogne, dont on a fait un enjeu.
Oui, je suis dans la peine et je mesure avec saisissement, l'allégresse de celles et de ceux pour qui la raison ne se partage pas et qui pensent que la vie de notre fleuve n'est qu'un infime "détail". Laissons les festoyer sans retenue pour affirmer que seuls, ils détiennent, pour les temps actuels et futurs, la cohérence, le bon sens, la lucidité et la légitimité !
Es qualité de citoyen, je respecterai la décision du Tribunal administratif car, dans un État de droit, il est impensable de ne pas s'incliner devant les décisions de justice.
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