Nos amis les bourdons et les abeilles, incontournables et indispensables à la vie
Le printemps, cette année, nous salue avec insistance. Cette saison, cependant, est imparfaitement nommée parce qu'elle n'est la première que dans nos esprits. Au cœur de l'hiver, la nature, que l'on pense assoupie, travaille à son rythme pour sa renaissance. Le printemps, lui, nous émerveille toujours avec ses éclosions florales et la germination. Ce n'est pas un hasard si l'incontournable poète Philippe Nazaire Fabre, dit d'Églantine, dans son originale poésie calendaire, a retenu Germinal, pour saluer les germes et Floréal pour s'émouvoir de l'enchantement que suscitent les fleurs. Il parachèvera la saison avec Prairial pour le mois des fauchaisons. Les fleurs, elles, donnent lieu un peu partout, à des manifestations d'allégresse dont une des plus belles est l'éclosion des cerisiers au Japon.
Le rôle que la nature a assigné aux insectes, s'impose comme une fonction majeure dans cette permanence de la vie. Tous les insectes qui vont de fleurs en fleurs pour butiner, visitent les fleurs pour y chercher la nourriture, celle de la ruche pour les abeilles. On dit, certes avec justesse, que les abeilles butinent les fleurs mais le butin, par essence, est le produit d'un vol, d'un pillage, d'une soustraction de patrimoine pris à l'ennemi après une guerre. Ces actions, dûment prescrites par la nature, représentent, là, une action fondamentale de la vie. Les fleurs s'ouvrent aux insectes pour permettre la transmission de la continuité de la flore.
Bruno qui s'ingénie à débusquer, pour ses images, ces acteurs majeurs de la vie végétale, nous offre de superbes clichés de ses observations florales.
Cliquez sur les images
Là, Bruno s'est émerveillé à assembler l'abeille butinant et nos amies les coccinelles.
Photo © Bruno Marty
Le pissenlit, dont le rôle est souvent mal connu, donne de la couleur aux champs en mars. Jadis, les familles modestes déléguaient les enfants pour aller cueillir les pissenlits dans les champs. Cela permettait, à la fin des hivers, d'obtenir de très bonnes salades complétées d'oeufs durs.
Photo © Bruno Marty
Cette image me réconcilie, hélas bien trop tardivement, avec les bourdons. Quand j'étais en culottes courtes, j'avais un peu peur de ces bourdons. J'ignorais, bien sûr, le rôle majeur qu'ils occupent dans la pollinisation. Cette fort belle fleur de pêcher "coustalétois", plant franc qui a pris place tout près de ma demeure, un peu trop près à mon gré, est une de cette multitude de bijoux efflorescents qui, pour la première fois, a donné une auréole inédite à cet arbre valeureux. Il me rappelle les pêchers de mon enfance. Un sympathique bourdon visiteur floral poursuit sa mission printanière.
Photo © Bruno Marty
Un frelon "croisien", probablement autochtone, butine les fleurs de prunier.
Photo © Bruno Marty
Bruno a pris ces images dans sa propriété sagelacoise de La Croix et pour la fleur de pêcher, au Coustalet.
___________
Vont suivre :
- La Boétie a rallié une centaine de personnes à Belvès.
- "Frelonicide", barbarisme qui peut devenir néologisme.
- Bruno a tutoyé les chevreuils de La Croix à quelques mètres de lui.
- Les Hauts de la Couze, le cours supérieur du Dropt et le Valech, désespérément à sec
- Le vernissage de la galerie de peinture
- Le printemps à la filature
- Le R.D.V du 26 mars au Tribunal administratif
- Opération de routine, dans un an, pour reconduire les appareils municipaux
- Une troupe bigourdane de théâtre attendue à Sagelat et à Villefranche, viendra vous parler d'une histoire sous l'Occupation. Un comédien de la troupe établit ses racines familiales dans les Hauts de Lémance et dans le bassin de la Nauze.
- Capdrot, agglutination lexicographique celte
- Une lettre séculaire
A découvrir aussi
- Sont-ce des pécheurs ou des pêcheurs, voire les deux...
- Sagelat. Jacqueline Turri a rejoint sa terre natale
- Jean-Pierre Derome fut un passionné d'athlétisme.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 231 autres membres