À plusieurs reprises, je suis revenu, sur ce blog, sur la citation extraite de la dixième Satire de Juvénal Mens sana in corpore sano. La pertinence de cet aphorisme a fait que certains, bien plus tard, l'ont repris dont Saint Exupéry. On traduit cette devise par "un esprit sain dans un corps sain".
Être professeur des écoles dans une école rurale, aujourd'hui, n'a pratiquement rien de comparable avec la génération des descendants des sévères Hussards noirs de la République que les plus anciens ont connus.
Les enfants, dans la liesse, entonnaient le 13 juillet, ou le 12 si le 13 tombait un jeudi ou un dimanche, "Vive les vacances, point de pénitences, nous mettrons les livres au feu et le maître au milieu"... et, bien entendu, ce refrain n'était qu'une métaphore enfantine rebelle. Cette vieille chanson n'aurait, logiquement, de nos jours, aucun sens, parce que les temps ont bien changé et l'école est, heureusement, devenue un site d'épanouissement des élèves et, fort heureusement, elle n'a plus rien à voir avec ces lieux où la pression psychologique et, a fortiori, les irascibilités de maîtres revêches et acariâtres, qui entachaient la noblesse pédagogique, n'ont plus cours.
Les professeurs des écoles d'aujourd'hui sont à l'écoute de leurs élèves. Ils se dégagent allègrement de cours magistraux pour stimuler l'éclosion de la recherche et la compréhension des thèmes abordés. Ils ne se contentent pas d'imposer leurs ordonnancements. Ils souhaitent favoriser l'émulation et l'émerveillement. C'est manifestement là, un chantier difficile qui requiert des qualités surpassant l'apostolat.
Hier, certains de nos descendants des hussards noirs apprenaient, pour le certificat d'études, les garçons à jardiner, les filles à maîtriser un embryon de couture ou d'activités ménagères. Aujourd'hui, signe des temps, les écolières et les écoliers sont associés aux mêmes activités, qu'il s'agisse d'apprendre à coudre un bouton ou de se livrer à de menus travaux de jardinage.
Le sport, jadis ateliers bien séparés, devient un lieu d'entente où les deux genres ne savent trouver l'esquisse d'une moindre différence et ne songent même pas qu'il y a complémentarité puisqu'il y a, naturellement, association des genres.
Mélanie, la jeune directrice de l'École de Sagelat, s'applique à donner aux écoliers, l'envie de pratiquer le sport ; et, le dernier jour d'école, sur le petit stade local, les élèves ont bouclé l'année scolaire avec un match de hockey sur rollers.
Photos Pierre Fabre.
D'où vient le hockey sur rollers.
Le roller in line hockey, souvent désigné par le terme plus générique roller hockey, qui englobe également la discipline du rink hockey, ou par son nom anglais inline hockey, parfois abrégé RILH, est une des disciplines de hockey en patins à roulettes. Il se pratique avec des patins aux roues alignées (rollers en ligne), généralement en intérieur. Dans certains pays comme la France, le roller in line hockey est parfois appelé « street hockey » lorsqu'il n'est pas pratiqué en salle, bien qu'en toute rigueur, ce terme désigne une variante spécifique, jouée avec une balle.
Chaque match oppose deux équipes composées d'un gardien de but et de joueurs de champ, qui se relaient par lignes de quatre (deux défenseurs et deux attaquants). L'objectif est de marquer plus de buts que l'autre équipe, en envoyant à l'aide d'une crosse (ou bâton de hockey) un disque en plastique, appelé rondelle ou palet, dans le but des adversaires, situé à l'extrémité du terrain opposée à son propre but.
Le roller in line hockey s'est développé à partir des années 1990 avec la popularisation des rollers en ligne. Largement inspiré du hockey sur glace, il s'en démarque, entre autres, par l'interdiction des mises en échec (également interdites au hockey sur glace féminin), qui rendent sa pratique nettement moins dangereuse, et un joueur en moins par équipe. Les contacts entre joueurs sont toutefois autorisés, contrairement au rink hockey.
Au niveau international, deux fédérations gèrent le roller hockey, la Fédération internationale de roller sports (FIRS) et la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF pour International Ice Hockey Federation, son nom anglais). Chaque fédération organise ses propres compétitions, indépendantes de celle de l'autre fédération et avec des équipes qui diffèrent (notamment les championnats du monde masculin, le championnat du monde féminin n'est quant à lui organisé que par la FIRS). Le RILH fait partie des sports officiels des jeux mondiaux depuis l'édition 2005.
Les premières images connues de hockey avec des rollers en ligne, au lieu des « quads » habituellement utilisés au rink hockey, datent de 1938. Elles sont filmées à Vienne (Autriche) et diffusées dans le film d'actualité Giornale Luce (it) B1401 du 3 novembre 1938. La vidéo montre un match, joué en extérieur sur une surface rectangulaire, visiblement en asphalte. Les joueurs portent des patins avec cinq roulettes plates en métal alignées et un frein à l'avant, et utilisent des crosses de hockey sur glace et une balle. Chaque équipe est composée de quatre joueurs et d'un gardien de but1.
Bien que plus rapides que les « quads », les rollers en ligne, considérés comme moins maniables, restent peu répandus jusqu'en 1993, quand les Hosers de San Diego deviennent la première équipe à remporter le championnat national américain en étant équipés uniquement de ce type de patins. La fédération américaine de roller sports (en), sous l'égide de la fédération internationale de roller sports (FIRS), organise à Chicago le premier championnat du monde en 1995, puis le premier championnat du monde junior l'année suivante, toujours à Chicago. Le premier championnat du monde féminin a lui eu lieu en 2002 à Rochester, dans l'État de New York. La fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) organise un championnat du monde masculin, distinct de celui de la FIRS, à partir de 1996.
Depuis 2005, le roller in line hockey fait partie des disciplines des Jeux mondiaux.
[Source Wikipédia].