C'était la journée des portes-ouvertes au collège Pierre Fanlac
PAYS de BELVÈS
Ce 7 juin, le collège Pierre Fanlac accueillait les parents d'élèves, les élus et les personnes attachées à la vie scolaire, pour la journée portes-ouvertes. Le visiteur le plus remarqué fut Éole. Il manifesta sa présence tout l'après-midi.
Celles et ceux qui ont de lointains, fort lointains, souvenirs scolaires, se remémorent certainement les moments où l'intangible verticalité du corps enseignant était la première règle avec, pour certains, hélas trois fois hélas, une forte différence de considération pour les élèves issus du milieu favorisé et la pratique du sempiternel rabaissement qui échoyait aux plus humbles et aux collégiens en difficulté. Il faut bien admettre que cette image est, heureusement, au Collège Pierre Fanlac comme dans bien d'autres, à ranger dans le livre de l'obsolescence.
Aujourd'hui, le corps enseignant démontre que sa mission symbolise un des plus beaux métiers du monde. Cela n'empêcha pas, bien au contraire, les élèves du collège Pierre Fanlac d'avoir été particulièrement accueillants et respectueux à l'égard des aînés qui sont venus rendre visite à l'établissement lors de cette journée portes-ouvertes.
Marie-Claire Dardevet, professeur d'histoire, a plus que largement débordé de ses prérogatives pour ses élèves qui, après leur passage au collège, gardent et garderont d'elle, le souvenir d'une pédagogue d'exception.
Parcourons les ateliers
L'outil informatique est omniprésent.
Comment pourrait-on s'en passer.
Bernard Malhache, il a longtemps enseigné ici, revient toujours là, avec beaucoup de souvenirs et, certainement, d'émotion.
Vincente Garcia sera inoubliable pour ces collégiens.
C'est surtout Marie-Claire Dardevet qui a été aux premières loges pour accueillir et recevoir Vincente Garcia. Répressions et déportations en Europe, 1939 à 1945, Espace et histoire. Vincente fut le grand témoin qui éclaira les élèves sur un passé qu'il ne faudra jamais oublier.
Il fallait bien s'atteler à ce travail pour semer la graine de passeurs de mémoire.
Ces collégiennes pourront, quand elles seront devenues des mères d'écoliers, dire "j'ai connu Vincente Garcia".
Tous sont fiers d'avoir connu et écouté Vincente. Merci pour leur attention.
De Shakespeare à Cervantès
Point de "brexit" pour Emmanuelle Dechelle au collège. On travaille la langue de Shakespeare parce qu'elle est un vecteur de communication indispensable à la civilisation et aux échanges. Avec le recul, on peut mesurer combien les méthodes modernes portent leurs fruits.
Une mère, par ailleurs maire, escortée de son compagnon et un professeur d'espagnol, impressionnés par le travail des scolaires. Ils ont su marier la langue de nos voisins de l'autre versant des Pyrénées avec le thème de l'écologie.
La musique
La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent. Pablo Cazals
J-Luc Redureau, professeur de musique, a beaucoup impressionné, le 27 mai, journée nationale de la Résistance, au rond-point de Fongauffier, en faisant accompagner, au pied levé, l'Ensemble vocal de Belvès pour "l'Ode à la joie" de Beethoven.
Pour cette journée portes-ouvertes, ce furent d'autres registres qui ont été ouverts.
Un grand moment pour ces collégiens
Eh non Amélie Brisse n'est pas professeur de musique... mais de physique.
Ce fut le moment le plus prenant. Les élèves de troisième chantent en hommage à Vincente. C'était leur œuvre. Quel moment d'émotion !
Le chef d'établissement a accueilli ses hôtes.
Christian Léothier, à gauche, a quitté la mairie pour une heure à Pierre Fanlac, Jérôme Péméja, principal du collège, au centre de l'image.
On remarqua la présence de Brigitte Pistolozzi, conseillère départementale et de Serge Orhand, maire de Larzac. Aujourd'hui, Serge est à Léognan pour soutenir les Sangliers qui visent la plus haute marche. Encore quelques mêlées et, peut-être, l'aventure de 1962 se rééditera.
Pour eux, c'est le temps inoubliable des petits copains.
Pour beaucoup, l'an prochain, ce sera l'heure du lycée.
Un pas de danse avant de refermer les portes du collège.
Ce fut, aussi, sur le chemin du savoir, un intense moment émotionnel de partage pour Romane et son papa.
Photos Pierre Fabre
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