Terres de Nauze

Sur le sentier de la mémoire

PAYS de BELVÈS 

 

Depuis une dizaine d'années, le Chemin de la mémoire réunit, le 27 mai, autour du Mégalithe de la Résistance, celles et ceux qui tiennent à honorer les victimes du nazisme. Cette année, pour respecter les prescriptions nationales immanentes aux manifestations, cette cérémonie, organisée par l'A.N.A.C.R au protocole réduit au minimum, a été limitée à un simple dépôt de gerbe avec une présence tout juste symbolique de deux porte-drapeaux. Il n'y avait pas les autorités constituées et pas davantage les familles. Qu'à cela ne tienne ! Claudine a trouvé que cette sobriété était, peut-être, discutable, voire excessive. Dans un mouvement plus que respectable elle n'a pas voulu faire l'impasse d'un geste mémoriel. 

 

 

 

Claudine Wroblenski n'oublie pas et, surtout, ne veut pas oublier.

Son geste empreint d'émotion et de respect filial l'honore ; mais, bien au delà de ce discret moment de recueillement, nous dit combien nous sommes en face d'une créance que nous ne pourrons jamais amortir. 

Claudine s'est non seulement recueillie pour son père mais aussi pour ceux qui ont partagé son sort tragique.

 

 

 

 

 

Claudine Wroblensky n° 2

 

 

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Hier 24 juin, fête de la St Jean, qui est à l'origine une fête païenne mais, pour moi, c'est une journée très triste. Il y a 76 ans, à Fongauffier, mon père François Wroblenski a été fusillé avec trois autres compagnons : Marcel Desplat, Eugène Drapick et Georges Fabre.

Je viens de déposer cette humble croix de la St Jean (comme la faisait ma grand-mère pour protéger la maison), au pied de la stèle.


Ne les oublions pas !

 

Claudine Wroblenski

 




24/06/2020
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