Trente noms d'écrivains
Nous sommes, encore, pour une durée bien indéterminée, dans une période de confinement. Ce figeage social, bien involontaire, nous est infligé par un adversaire aussi redoutable que dévastateur et invisible.
Il aurait pu emporter ce blog, humble lien humain de nos vallons et collines, s'il n'y avait dans ce bassin de vie, des personnes qui entendent apporter leur contribution afin d'éviter que ce sémaphore ne disparaisse. Sans être exhaustif, car d'autres peuvent apporter leur écot, citons Michel Ribette, notre naturaliste qui travaille d'arrache-pied pour notre souveraine, la Nature, Bernard Malhache qui est un peu le conservateur d'un demi-siècle d'historicité locale, Bruno Marty, notre indépendant reporter international, qui observe les belles vahinés mais aussi les hommes, la faune et la flore, les océans et les terres de tous les continents. Je manquerais à tous mes devoirs si je ne citais les dernières contributrices de ce blog qui, attachées à l'autre rive de notre fleuve, apportent une exquise note cypriote. Elles portent le même joli prénom de Françoise, prénom qui, parfaitement, s'adapta, entre autres, aux femmes de lettres, scientifiques et artistes. Nos ancêtres l'ont souvent mis en avant parce que sa racine incarne notre vieux pays.
Ce blog, notre petit jardin commun, a beaucoup gagné, en qualité, au cours de ces derniers mois avec les commentaires d'une qualité remarquable d'une plume eyzicoise qui, quasiment à chaque article, donne un enrichissement apprécié par tout le lectorat.
Poursuivant cette traversée du désert, grâce aux archives de Bernard, demain, nous nous intéresserons à l'agreste toponyme d'une petite commune de notre terroir qui interpella avec son t qui, lui, a fait débat...
Ce cercle n'a pas de rayon précis. Tous les contributeurs qui souhaiteraient, ponctuellement ou régulièrement, pour cette longue période de confinement et au-delà, s'inviter dans son espace, seront les bienvenus.
__________
Amusons-nous à trouver les 30 noms.
Confiné, il racontait ce qu'il ferait, une fois libre, d'ici un mois, dans ces eaux-là.
Ce moment semble si dur à surmonter… mais les mots, lierre de la pensée, permettent de s'évader un moment, de laisser fuir ces maux passants.
Près de la fontaine dont les flots bercent l'oreille distraite, des oiseaux volent, terre, herbe et racines semblent endormis, les oiseaux sont là, souverains, beaux, jeunes encore.
Une tribu goguenarde qui boit l'eau et la bénédiction du soleil qui couvre l'air novice.
Le rabot de l'air ne les épuise pas : ils n'en font cas, mus par la douceur du jour.
Mus, c'est le mot, mais sans mouvement : ils se posent, l'arbre vert ne bouge presque pas.
Du mât naturel, ils regardent au loin, plus ou moins anges, peu ou prou statues.
Braves bêtes, la becquée te les rend grands mais où est le bec aujourd'hui ?
Le héros poursuit son chemin rêvé. Les ronces ardentes frôlent ses pieds.
Il avance, doucement, cherchant une aide blonde, brune, rousse, au hasard.
Il a beau voir toute cette splendeur, il ne s'y trompe pas.
Il a beau marcher par l'esprit, il ne bouge en réalité pas.
C'est la force des poètes ; se promener sans mouvements, sans de grands efforts
Voir la vie en beau malgré tout, malgré les épreuves.
L'esprit est une gare ; y passent mille idées qui s'enfuient et nous entraînent.
Toujours l'art a gonflé cette voile humaine, cette force : tenir bon jusqu'au prochain voyage.
Image birdsdessines.fr
Déjà plusieurs intervenants se sont manifestés. Afin de laisser travailler les lecteurs évitez, pendant trois jours, de livrer les noms qui n'ont pas été cités. Nous reviendrons sur cette liste en fin de semaine.
Merci. |
A découvrir aussi
- Souvenir de confinement
- Elles coordonnent le travail des petites-mains
- "Vues de la fenêtre", une idée originale de Muriel Fischer
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 231 autres membres