Après l'A.G de S.O.S Enfants du Monde
MONPLAISANT
Claude di Marco et Claudine Le Barbier
L'assemblée générale de S.O.S Enfants du Monde a réuni les plus courageux, défiant la canicule, le 27 juin à la salle des fêtes de Monplaisant.
Les coprésidents Claudine Le Barbier et Claude di Mario ont fait le point sur l'exercice précédent. Aller à Haïti, avec ses propres deniers, pour apporter un minimum à des enfants que l'adversité n'épargne pas, voila un chemin que bien peu peuvent emprunter.
Le radieux sourire d'une adolescente qui a retrouvé toute sa grâce après à une opération oculaire, des repas salués comme les attendus et désirés moments providentiels de partage par tous ces enfants démunis, voila quelques exemples que S.O.S Enfants du Monde apporte loin de notre Hexagone. N'ajoutons pas, cela tombe sous le sens, la refondation d'une école dont l'impérieuse nécessité se passe de commentaire.
La détresse des enfants affamés, en attente de ce que les enfants européens ne peuvent imaginer c'est, manifestement, un chantier qui sacralise celles et ceux qui, depuis l'effondrement d'un dictateur en Roumanie, ne savent où donner de la tête tant le drame insoutenable d'enfants victimes de tous les fléaux concerne tant de pays et tant d'êtres innocents victimes des dictatures et, cerise sur le gâteau, des furies des éléments.
Claude di Mario fut fier, lors de cette A.G de parler d'une ambulance généreusement offerte par les sapeurs-pompiers pétrocoriens. La prochaine épopée sera l'expédition d'un camion citerne et l'on ne peut, nous habitués à tourner le robinet pour avoir de l'eau potable, pour notre alimentation et pour notre hygiène, mesurer l'extraordinaire legs que cela sera.
Pierre Rabhi, développant une légende amérindienne*, disait que le colibri, faisant face à un effrayant et gigantesque incendie, prit sa part, toute sa part. Les besoins apparaissent immenses et les possibilités de les satisfaire dérisoires mais, comme dans la légende du colibri, S.O.S Enfants du Monde prend sa part, toute sa part.
* Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "
Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."
"Groupir"
Claudine a longuement expliqué le rôle de l'école et a commenté ses pérégrinations "hasardeuses" sur la route haïtienne. La plus médiocre route départementale française ferait, là bas, presque figure d'une autoroute.
Muriel pendant le compte rendu financier.
Photos Pierre Fabre
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