Une figure féminine de la Résistance vient de nous échapper.
SIORAC-en-PÉRIGORD
Marthoue, le 11 avril 1948, a donné la vie à Jean-Louis, son unique enfant. Il lui fut cruellement arraché le jour de Noël 2005.
La défunte était naturellement très fière d'avoir deux petits-fils, Jean-Christophe et Jean-Bernard et un arrière petit-fils.
Figure, ô combien emblématique, de la féminité dans la Résistance locale Marthoue fut "l'infirmière" de Puy-Chanat, ce refuge sagelacois des partisans blessés où, par ailleurs, les aviateurs luxembourgeois entrés en résistance, avaient été accueillis par l'abbé Merchadou.
Marthoue, agnostique, souhaitait que ses obsèques fussent exclusivement civiles et républicaines. Celles-ci auront lieu ce mercredi 11 juillet. Rassemblement sur la place de la poste, à 10 h 30. Le cortège, ouvert par le maire du village encadré des porte-drapeaux des anciens C.V.R. et de l'A.N.A.C.R. ira à pied au cimetière. Lors de la sépulture, Muriel Delmas, amie de Marthoue, lira un hommage laïque, Didier Roques, maire de Siorac rendra l'hommage municipal. La cérémonie, comme il se doit, se clora par "Le chant des partisans".
Avant la cérémonie de mercredi les personnes qui souhaiteraient se recueillir, auprès du catafalque, peuvent se rendre au Funérarium de Belvès. |
Photo Pierre Fabre.
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