Dans l'esprit de Cincinnatus
GRIVES
Il y a 25 siècles (- 458 av J.C) Lucius Quinctius Cincinnatus, paysan romain, selon l'histoire, avec vraisemblablement une forte note de légende, fut appelé par les sénateurs romains à devenir dictateur. Attention, à l'époque, cette terminologie avait encore toute sa noblesse et n'avait rien à voir avec les personnages détestables qui ont changé le sens de ce substantif.
Toujours en suivant cette légende, ce paysan aurait abandonné sa charrue pour se porter au secours de Rome menacé. Après en avoir réduit l'assaut, ce brave Cincinnatus aurait repris son labour là où il l'avait abandonné.
Cette belle image d'Épinal, plus que vraisemblablement, est à prendre, elle aussi, comme apocryphe. Elle dégage cependant une excellente image d'une mission temporelle empreinte d'humilité qui, bien au delà de Rome, établit que la souveraineté populaire devrait avoir une durée bien délimitée dans le temps.
Grives serait, 25 siècles plus tard, un peu dans le prolongement de ce concept qui établit l'aspect parfaitement temporel de la conduite des affaires. Au tout début de 2006, l'exécutif municipal de Grives était aux mains de Georges Franc. Celui-ci eut la sagesse de s'effacer pour passer la main à Claude Sarrut qui, pour un sexennat, prit le relais. Ce dernier s'effaça à son tour en mars 2014 et Dominique-Guy Franc, le fils de Georges, ceignit à son tour l'écharpe tricolore au gland d'or. Au terme de son unique sexennat, Dominique-Guy, comme son prédécesseur, s'échappera pour qu'un autre sillon s'ouvre dans ce creuset du Valech. Sans nullement préjuger du résultat de la consultation électorale qui est aux mains exclusives des Grivois, il paraît permis de supposer que Sébastien Fongauffier, dont le populaire grand-père Georges Fongauffier occupa les prérogatives de premier magistrat, devrait être ce futur guide de l'entité grivoise. Son bisaïeul, avant guerre, occupa aussi la première marche de cette mairie qui, depuis la fin de la IIIème République, a connu bien de salutaires et vivifiants alternats.
Dominique-Guy Franc, au centre de l'image [photo Pierre Fabre] et Sébastien Fongauffier à l'extrême droite de la photographie.
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