Terres de Nauze

MONPLAISANT

Les édiles monplaisanais, pour la félibrée de 2011, ont validé "Montem vallemque regit", devise latine qui veut dire "Domine (ou commande) le mont -les collines- et la vallée. Monplaisant, commune escarpée, compte divers reliefs de la R.G de la Nauze avec la colline Saint Jean, coiffée de Tourneguil et Cassagne, elle se  prolonge par le belvédère du Bloy et les terrasses de Gasparou et de Fonmorte, auxquels on rajoute la lisière de Bessède, de Branchat et Monceret, émergences de la R.G du Raunel.  

Le bourg de Monplaisant était, il y a une vingtaine d'années, purement symbolique. Il n'a certainement pas atteint de proportions urbaines depuis ; mais, petit à petit, il se renforce et, par ailleurs, on a pu constater que des maisons restaurées avec adresse, donnent à ce village un cachet bien agréable.

Son maire, Jean-Bernard Lalue, qui boucle sa seconde mandature, est tout content de communiquer que l'INSEE vient de lui signifier que le dernier chiffre de sa population municipale, en légère hausse, a atteint le chiffre tout rond de 300 habitants. Il est à rapprocher de celui de 1911 qui pointa 301 habitants. 

Le chiffre le plus élevé remonte à 439, en 1856. C'était sous le Second Empire, le chemin de fer était en chantier et le phylloxera n'avait pas encore ravagé le vignoble périgordin.

L'exode rural, aux XIX^ème et XX^ème siècles, a profondément altéré la ruralité. La timide renaissance constatée, chiffre qui est pondéré par l'INSEE, est à prendre, certes, avec le plus grand discernement, mais amorce une courbe qui, espérons le, sera la reviviscence de ce siècle.

Le dernier chiffre  de la population municipale est de 300.