Notre ami le Valech en passe de devenir un "oued" périgourdin.
St LAURENT - GRIVES et CARVÈS
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Les Saint-Laurentais, au début du siècle précédent, ont décidé de recouvrir la source du Valech, pour l'abriter des sources de pollution de type basse-cour. Ils ont voulu lui donner un côté fontaine antique. Rappelons que Saint Laurent, après s'être appelé Mont Laurent, à l'époque révolutionnaire, est redevenu un hagiotoponyme avec, d'abord, Saint Laurent-de-Castelnaud puis, en 2003, St Laurent-la-Vallée.
Ce printemps 2019, atypique, n'a pas été des plus humides, ce qui fait qu'après l'hiver plutôt sec, il relaya un automne qui fut également en dessous de la moyenne pour les précipitations, les sources sont restées à l'étiage ou taries, voire ne sont pas reparties.
Le Valech, le 18 mars, était parfaitement à sec, depuis plusieurs jours, au pont d'Écoute-s'Il-Pleut. Cf mon article du 19 mars. Son tarissement, progressif, se poursuit avec un point de fragilité particulièrement sévère dans les bas-fonds sous les Fargues et le Cambou. Il faut atteindre la confluence d'Écoute-s'Il-Pleut pour voir une petite renaissance acquise grâce au Neufond, humble tributaire qui apparaît moins fragile.
Elle est loin, bien loin, l'époque de la pérennité du Valech, époque où les écrevisses autochtones habitaient son lit et où les truites remontaient pratiquement jusqu'à St Laurent. Le Valech ne coule plus guère que six mois par an avec, cette année, un inquiétant assèchement plus que prématuré. Celui-ci ne laissa que 6 semaines à ses ondes intermittentes pour se glisser de St Laurent à Siorac.
Les images ci-dessous, prises le 11 avril 2019, traduisent l'immense peine de l'écoulement du Valech sur les premiers kilomètres de son cours.
La Garrigue, le tarissement n'est pas loin.
Le mois de mars fut superbe et ensoleillé. Les réserves s'épuisent.
Notre ami Roger Albié, en venant par son mariage à Signac, a voulu marquer son attachement à l'eau qui le fascinait. Il a voulu implanter un lac collinaire près de son atelier où il travaillait le bois en traduisant, dans l'élaboration de ses coffres de pendules, ses passions pour Besse, son village natal, et le château de Beynac qui l'émerveillait.
Dans quelques décamètres, le lit sera à sec pour de longs mois.
Une ultime micro-cascade
Les dernières gouttes... juste avant l'épuisement
Et le tarissement s'est imposé.
Photos Pierre Fabre
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