Nos peines
Ce mardi 9 mai, sur le parvis de l'église, plusieurs centaines de personnes sont venues pour rendre un hommage mérité à Marie-Josette Duport-Castagnié qui, fort subrepticement, nous a quittés, à la fin de la semaine dernière. Josette naquit le 30 mai 1940 à Mazeyrolles. Elle épousa, dans cette même commune, Guy-Claude Castagnié, le 30 avril 1960. Guy décéda, il y a quelques années.
Les Castagnié ont eu trois fils : Alain, Frédéric et Christophe qui, à leur tour, ont élargi le cercle familial, avec la naissance de sept petits-enfants.
La très populaire famille Castagnié est bien connue pour son enracinement belvésois, notamment dans le domaine de la kinésithérapie, et aussi pour sa vitalité notoire dans la vie rugbystique. Celle-ci est alternativement managée par les enfants de Josette. Josette, elle, était une fan fougueuse, ô combien active, de la vie du stade belvésois et ne ménageait pas son ardeur sur les bords de la pelouse ; et, à chaque manifestation, apportait toute son énergie pour l'élaboration et l'intendance des repas des Sangliers de Belvès.
La cérémonie de mardi fut, donc, un lieu de rencontre pour tout ce que les adeptes de l'Ovalie compte dans la localité et même bien au delà des limites du Périgord.
Ses anciens camarades et amis de Mazeyrolles ne l'avaient pas oubliée. Plusieurs Mazeyrollais sont venus pour l'accompagner.
C'est une figure marquante qui nous échappe. Pensons à elle et partageons la peine des siens.
Plusieurs centaines d'amis des Dussol ont rejoint le vallon saint-amandin, ce mercredi 10 mai, pour s'associer à la peine d'une famille qui jouit de l'estime de tous, que ce soit à Belvès ou dans les communes voisines, tout particulièrement de Carvès et de Sagelat.
Bernard Dussol, premier né de la famille vit le jour dans cette campagne belvésoise, en 1948.
Bernard, après de brillantes études sarladaises au Lycée La Boétie, accéda au professorat. Il enseigna d'abord la mécanique puis les mathématiques. Il boucla sa carrière au Lycée pétrocorien Jay de Beaufort. Bernard, d'une délicate et parfaite modestie, n'a jamais oublié le décor de son enfance où il a gardé de solides amitiés.
Bernard, pédagogue reconnu et écologue passionné par la vie aquatique, est devenu président de l'importante A.A.P.P.M.A [Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique] qui rassemble plusieurs milliers d'adhérents en Périgord.
Bernard a été inhumé à Saint-Amand. Pour quitter, bien à regret, cet ami, la famille a choisi "Les copains d'abord", de Georges Brassens ; et, quoi de plus adéquat que d'ajouter le lyrisme émouvant de Jean Ferrat, avec "Aimer à perdre la raison" ; puis, en boucle, dans ce goulet de la source du ruisseau de Saint-Amand, "La Montagne". Le décès foudroyant de Bernard laisse les siens dans une profonde affliction. Pensons naturellement à la douleur inextinguible de Paulette, sa mère, au chagrin d'Annette, son épouse, à celui de Laurence, Chiara et Mylène, ses fille et petites-filles, de Jean-Paul et Joël, ses frères et de Nadine, sa sœur.
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