Les prisonniers de guerre de 1940 à 1945, en Dordogne et dans le secteur de Belvès.
Jean-Jacques Gillot, invité par Les Musées de Belvès, est venu à la grande salle de la mairie, pour parler des prisonniers de guerre, période 1940/45.
L’Association d’Actions culturelles des Musées de Belvès, a reçu le samedi 3 mars, l’historien Jean-Jacques Gillot qui a analysé le sort des prisonniers de guerre français de la Seconde guerre mondiale, lesquels étaient environ 15 000 pour le seul département de la Dordogne. Au cours de la campagne de France (mai–juin 1940), 1 800 000 soldats français furent capturés par les troupes allemandes, avant d’être internés dans différents types de camps.
Le conférencier a commencé par décrire l’entrée en guerre et de la défaite, pour enchaîner sur une présentation de différents documents iconographiques permettant de retracer la vie des prisonniers et de leur famille, évoquant les congés de captivité (pour les gendarmes, professionnels de santé, etc., plus utiles aux Allemands en France que dans les camps), la relève, les libérations, le traitement matériel et moral des prisonniers, l’aide aux familles, etc.
Ces documents d’archives sont primordiaux pour connaître la place des prisonniers de guerre dans les rapports franco-allemands de l’époque, les conditions de vie en captivité, l’histoire de chaque camp, les répercussions de l’absence de tant d’hommes dans la vie du pays, l’organisation de leur retour à la Libération.
Noëlle Choublier-Grimbert.
Vue parcellaire de l'auditoire, une grosse vingtaine de personnes sont venues écouter le conférencier.
Photos Pierre Fabre
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