Ils sont là, nuit et jour, pour notre quiétude et notre confort
Quand, subrepticement, le courant électrique s'interrompt, on dit "tiens", "flûte" ou c'est peut-être, pour beaucoup d'entre nous, un autre substantif dubitatif plus trivial qui sort de nos bouches.
Qui, dans ces moments précis, pense à ces chevaliers de la fée électricité qui, 24 heures sur 24, peuvent être appelés, oubliant le match de rugby, la fête de famille, le réveillon où toute la tablée familiale fête Noël ou le jour de l'An, l'anniversaire de la grand-mère ou la naissance du petit dernier...
Certains pensent "ils sont payés pour cela" et c'est peut-être, même certainement, vrai. Celles et ceux qui, dans leur vie, ne sont jamais, ou quasiment jamais, dérangés dans leurs moments intimes, ne peuvent imaginer ce qu'est une astreinte au service de la société.
La société -dite libérale- qui s'ingénie à tailler en brèche, ce "patrimoine" d'exception que des esprits éclairés ont su, dans un contexte qui n'était pas encore, loin s'en faut, sur l'esplanade de la paix retrouvée, jeter l'esquisse d'une renaissance pour qu'un jour, toutes et tous aient droit à accéder aux soins et à l'hygiène, puissent entrouvrir les portes du savoir, se mouvoir dans un monde harmonieux, est-elle consciente qu'elle sape cette société qui a bien du mal à préserver ses avancées sociales.
Les images ci-dessus [photos Pierre Fabre], prises le 14 décembre 2013, un quelconque week-end de fin d'automne, d'une équipe de maintenance appelée pour rétablir le courant électrique. Quelques heures après, la Fée électricité réactiva le chauffage, la lumière, la force des installations agricoles, le froid des installations domestiques... et tout le reste.
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