En 2020, ils sont entrés en résistance.
L'article d'aujourd'hui est un hommage à toutes celles et à tous ceux qui affrontent directement ou indirectement le coronavirus. Notons que la communauté médicale est la première interpellée |
On considère que l'acte fondateur de la Résistance fut signé le 27 mai 1943, à Paris, autour de Jean Moulin, au nez et à la barbe des collaborateurs et de leurs terrifiants mentors adeptes de l'immonde führer et du maréchal félon.
Cette année, la Résistance change totalement de configuration. Elle n'a pas de fondateur mais une kyrielle de femmes et d'hommes qui, des plus modestes employés de service des milieux hospitaliers aux plus grands professeurs du corps médical, chaque jour, à chaque heure, prennent en main l'avenir de l'Humanité. Ils n'en sont pas à compter le nombre d'heures qu'ils apportent à la société puisqu'ils sont là, pour notre devenir, à la limite de l'épuisement.
Ils n'attendent certainement pas de remerciements à la hauteur de ce qu'ils apportent et le plus bel ex-voto, à leurs yeux, est -et sera- celui du strict respect, sans atermoiements, des prescriptions de confinement.
Li Wenliang a été le premier médecin à s’inquiéter de ce nouveau virus, semblable au Sras. (photo d'illustration) © AFP
Il paraît presque déplacé de présenter, sur ce blog, le professeur Jean-Denis Malvy qui a émerveillé le lectorat, l'an passé, lors de son admission à l'Académie de médecine.
Celles et ceux qui le connaissent, le nomment tout simplement Denis. Par ses missions, il est pris, de plein fouet, par cette déferlante du coronavirus qui interpelle la planète entière et dont, pour le moment, on ne connaît pas, hélas, quand ce fléau sera maîtrisé et, espérons le, éradiqué.
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Denis Malvy. Expert infectiologue au CHU de Bordeaux, nommé conseiller scientifique auprès du ministre Olivier Véran
Natif de Belvès, nous connaissons bien Denis dans le bassin "nauzérois" puisqu'il fut fongauffierain dans son enfance et dans sa jeunesse. S'il s'identifie à une grande qualité, c'est celle de la profonde humilité qui, en général, réunit les grands scientifiques.
Denis Malvy, expert infectiologue au CHU de Bordeaux, a été nommé conseiller scientifique auprès du ministre Olivier Véran. "Nous avons décidé d'exprimer une parole collégiale" explique ce professeur, nommé membre du conseil scientifique réuni autour du ministre de la Santé Olivier Véran. Délicate et noble mission , pour la gestion en France de la crise sanitaire engendrée par le Covid 19 : "Nous sommes un groupe de personnes indépendantes qui avançons avec notre expérience, un regard multidisciplinaire et humble".
"Nous ne sommes pas là pour formuler des recommandations mais pour informer, à la suite de débats animés, pour proposer l'état des lieux à un moment donné, permettre à l'autorité politique ce qu'elle souhaite proposer à la nation, un exercice essentiel pour être réactif", poursuit cet infectiologue qui exerce au CHU de Bordeaux.
Denis Malvy © AFP / Nicolas Tucat
Avant de devenir professeur de médecine, Denis, le second en partant de la gauche du second rang, fut, dans les années 70, un brillantissime élève du collège de Belvès.
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