En remontant la Nauze
Article totalement déconseillé et sans intérêt pour celles et ceux qui sont indifférents à la vie de nos cours d'eau. |
Le pont de La Tute image© Bruno Marty . La Nauze s'approche de sa jonction avec la Dordogne.
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Jocelyn a composé ce merveilleux texte sur l'eau, avec lequel il a obtenu le 1er prix "soif de créa" à Toulouse en 2012, décerné par l'agence : Adour Garonne. Sa dernière phrase : "l'homme se tue", peut être interprétée aussi comme l'homme se tût! Au choix de l'auditeur ou du lecteur.
Jocelyn, pour 3 semaines, sera un peu notre ambassadeur, au Canada, où il va travailler en tournée là-bas, dans les écoles. |
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Ce début septembre, il a été constaté un cumul proche de 25 mm de précipitations dans les pluviomètres. C'est, bien sûr, très largement insuffisant pour une pousse de cèpes et encore plus pour rétablir la vie sourcière et relancer l'écoulement des cours d'eau.
Dimanche, j'ai voulu prendre ma vieille bicyclette de loisir pour aller vers La Tute, et remonter notre Nauze afin de voir s'il y avait, tout de même, quelque infinitésimal signal de renaissance à remarquer.
La Tute
Cette très belle image © Bruno Marty, prise au début avril, contraste sévèrement avec celle, ci-dessous, du 29 septembre.
La vasque, à sec, de la fontaine attendra les pluies automnales ou hivernales pour que les ondes partent à nouveau vers la Nauze. Photo Pierre Fabre
La vasque à sec. Photo Pierre Fabre
Il n'y a plus d'arrivée d'eau. La mince nappe au fond, bien à l'ombre dans la niche, encore épargnée de l'évaporation. Photo Pierre Fabre
On constate sur l'image printanière que l'eau atteint là, un niveau permettant un riche écoulement vers le ruisseau. Image © Bruno Marty
Tout comme le lit parfaitement sec du Valech qui, à 50 mètres de là, attend la saison des pluies, le déversoir de la fontaine de La Tute, pour la première fois de mémoire de ses riverains contemporains, est totalement anhydre. Photo Pierre Fabre
Raunel
Le Raunel qui, il y a une vingtaine de jours, s'était totalement asséché, renaît... au goutte à goutte. On peut néanmoins être dubitatif et s'interroger car les modestes précipitations ont certainement eu du mal à surpasser l'arrosage des bosquets et des prairies. Une rétention ponctuelle, fortuite ou artificielle, a, peut-être, interrompu l'ultime filet d'eau aoûtien. Quand on est dans un écoulement symbolique, tout est envisageable. Photo Pierre Fabre
Une truite aurait plus que du mal pour se frayer une remontée vers la source. Photo Pierre Fabre
Quelques 100 mètres plus loin, j'ai voulu voir où en est la source niche de Raunel. La cavité est totalement anhydre. Photo © Bruno Marty
Fauvel
La source de Fauvel a probablement baissé mais elle résista parfaitement. Photo Pierre Fabre
Cette toute petite cascade, presque lilliputienne, est tout simplement... magnifique. Photo Pierre Fabre
La Nauze est rejointe. Photo Pierre Fabre
Le Drapier
En contrebas de la R.D 710, le jaillissement de la source du Drapier a résisté au tarissement mais sa puissance attend que les collines de Gasparou-Le Bloy aient retrouvé les pluies pour reprendre des forces. Photo Pierre Fabre
Le ru du Drapier est parcouru par un infime filet d'eau. Photo Pierre Fabre
La fontaine a tenu jusqu'au mois d'août. Photo Pierre Fabre
Dans cette mare du Drapier, Daniel a introduit des Carassius auratus. Le Cyprin doré (Carassius auratus), dont la forme domestique est appelée poisson rouge, est une espèce de poissons d'eau douce appartenant à la famille des Cyprinidae. Photo Pierre Fabre
Le Cyprin doré (Carassius auratus), dont la forme domestique est appelée poisson rouge, est une espèce de poissons d'eau douce appartenant à la famille des Cyprinidae. Sélectionné dans les élevages, il est présent dans les bassins et les aquariums du monde entier où il est alors considéré comme un animal domestique. Le poisson « rouge » tel que nous le connaissons au xxie siècle, est issu de la forme sauvage de l'espèce, un poisson de couleur gris doré, proche du carassin commun, vivant dans les eaux douces, calmes et tempérées d'Europe et de Chine. L'élevage sélectif pratiqué depuis les premières dynasties chinoises, a permis d'obtenir des variétés dont la morphologie n'a plus beaucoup de points communs avec le cyprin doré sauvage, variétés qui font l'objet de concours. C'est un poisson résistant, dont l'espérance de vie est de trente ans, à condition d'être dans un volume d'eau suffisamment important pour qu'il puisse évoluer à l'aise et en bancs. Le traditionnel bocal contenant un animal solitaire est de plus en plus dénoncé, voire interdit dans certains pays1 car il ne permet pas d'assurer le bien-être de ces poissons qui vivent en banc et peuvent atteindre une taille de plus de 45 cm à l'âge adulte. En aquarium, un important volume de nage est à prévoir, soit 100 litres par individu juvénile. Un bac avec des plantes aquatiques et une grosse filtration sont de mise afin de garder des individus en bonne santé. Le bassin reste le meilleur habitat, et les aquariums de type boule sont déconseillés. Wikipédia
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Non, il ne s'agit pas de poissons volants. Les feuillages, dans l'image ci-dessus, se reflètent dans l'eau, elle est très basse, et donnent l'impression que les poissons sont dans les feuilles. Photo Pierre Fabre
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Un grand merci à mes amis Jocelyn et Bruno qui ont enrichi cette page de leurs contributions poétique et photographique.
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