Et la vie continue !
Bien avant l'aube de ce matin du 20 mars, à 2h 49' 36" pour Paris, le printemps, saison mythique qui a toujours inspiré les artistes, qu'ils soient musiciens, peintres, photographes ou, tout simplement, poètes, a chassé l'hiver.
Ce printemps 2020 aurait voulu nous séduire avec ses plus beaux atours pour, l'espace d'une apparition, arriver avec ses plus beaux rayons de soleil. Hélas, trois fois hélas, ce lever de rideau ne sera perceptible que du recul de l'intérieur de nos demeures que nous voulons préserver de l'immiscion d'un intrus qui met la planète en émoi.
Oui, mais la vie continue grâce aux efforts de la communauté scientifique, du corps médical, de la force publique, de nos soldats de la paix, gendarmes, policiers, intervenants du Service de Santé des Armées, qui, aujourd'hui, comme nous tous, sont en guerre, de toutes celles et de tous ceux qui ne baissent pas les bras, souvent dans l'ombre. Nous ne saluerons jamais assez ces femmes et ces hommes qui, jusqu'aux limites de l'épuisement, s'affairent pour terrasser un redoutable adversaire, puissant, opiniâtre, dangereux et subtil. Il y a celles et ceux qui, là, remplissent leur mission mais il y a aussi -et surtout- celles et ceux qui, dans le bénévolat absolu et dans un désintéressement total, sans l'ombre du moindre remerciement de la collectivité, œuvrent pour épargner à l'Humanité de connaître une catastrophe sans précédent dont l'étendue est immaîtrisable.
Et oui, la vie continue grâce à tous ces acteurs et figurants qui, chaque jour, se rendent à leur travail dans des conditions de plus en plus difficiles. Ils sont boulangers, artisans des métiers dits de bouche, ils surveillent nos lignes électriques, ils manipulent, trient et distribuent le courrier, ils occupent des emplois divers du secteur tertiaire. Un coup de chapeau particulier va tout naturellement à tout le personnel des établissements de santé, des cabinets médicaux, des auxiliaires de vie et certainement bien d'autres auxquels on ne pense pas, tous soldats de la réactivité, qui font que la vie continue.
Oui, au-delà de cette inquiétude mondiale, Bruno tient à nous faire partager son admiration d'une fée qui, elle, depuis des millions d'années, se démène pour émerveiller. Cette fée, c'est la Nature. Elle sauvegarde de vaillantes valeurs -les plus précieuses de la planète- que le genre humain s'applique à malmener, souiller, voire saccager, l'air, la terre et l'eau.
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Non, ce n'est pas la source du Branchat. Celle-ci sourd d'un vaste roncier dans le vallon du Colombier. Nous sommes à 150 mètres de la vénérable église de Sagelat. Le Branchat, ru de 2 Km, 180 mètres en aval, va confluer avec la Nauze.
Photo © Bruno Marty
La micro-cascade du Champ du Colombier n'a, bien sûr, rien de comparable aux grandes cataractes de la Terre ; mais, quand on a la "fibre sagelacoise" dans la peau, c'est toujours un spectacle fascinant de l'observer.
Photo © Bruno Marty
L'hiver nous a donné de bonnes pluies qui, si elles nous semblent pénibles à supporter, nous qui ne savons que manifester notre ingratitude à la Nature, ont permis la régénérescence du Branchat qui, pour une période éphémère, perd son rang de rigole pour redevenir un modeste cours d'eau.
Photo © Bruno Marty
Et voilà le plus modeste des vassaux de la rive droite de la Nauze, fait allégeance à sa souveraine.
Photo © Bruno Marty
Ces images, prises avant le confinement, sont du 8 mars.
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Demain : prenons la rampe de Tire-sec pour aller à la rencontre des animateurs de la vie associative saint-germinoise.
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