Terres de Nauze

Combien d'athlètes vont venir pour les 100 Km ?

 

 

 

 

Depuis plusieurs décennies, le Périgord sportif s'enthousiasme pour cette redoutable épreuve des 100 Km de Belvès, épreuve mythique que nous devons à un collectif de sportifs audacieux dont Michel Carcenac fut une figure de proue. N'oublions pas les autres.

 

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Les 100 Km ont par la suite, été complétés du Marathon et des 50 Km. Ces épreuves ne manquent pas, elles aussi, de mettre à rude épreuve, les compétiteurs. Les villages qui saluent les 100 Km se considèrent honorés d'être sur le parcours ; c'est, dans une moindre mesure, un clin d'œil sportif comme les plus beaux points de passage du Tour de France. Les Belvésois, qui ont du recul, se souviennent sans doute des images douloureuses, de 1976, quand Bernard Thévenet, en souffrance dans cette belle ascension de Belvès, se prépara à abandonner, quelques kilomètres plus tard.

 

Oui, cette côte, qui n'a rien de comparable aux ascensions montagnardes, signe le bel effort final de ces 100 Kms de Belvès ; et, Paul-Marie ne cesse d'encourager les athlètes, là, au moment décisif de ce délicat et ultime moment d'une journée épuisante dont la finalité est de démontrer les limites humaines de l'effort. 

 

Paul-Marie Chaumel, l'inamovible animateur qui, au pied de la côte, prodigue les encouragements aux compétiteurs. De mémoire, on n'a jamais connu d'abandon sur ce dernier tronçon.  

 

 

Il se dit que, cette année, il y aurait un net fléchissement au niveau des inscriptions. Chacun y va de son couplet, dureté des temps, comme si l'an dernier, les temps étaient à l'aisance démesurée, essoufflement naturel d'une manifestation prestigieuse, etc.

 

Il ne reste plus guère que Millau et Belvès pour idéaliser cette sacrée épreuve des 100 Kms ; mais, avouez que c'est un moment qui ferait bigrement défaut s'il venait à faiblir, voire à s'éclipser.

 

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Cette voiture donne le la.

 

 

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Le premier quart d'heure passé, c'était disons le "hors d'œuvre", après la descente, vers les berges de la Nauze, il restera encore "le plat de résistance" de 96 Kms à parcourir pour atteindre le dessert avec la redoutée "côte".

 

 

Photos Pierre Fabre



09/04/2019
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