Belvès : Reportage photographique de la fête médiévale 2018
PAYS de BELVÈS
Ce dimanche 12 août, après avoir connu un fléchissement caniculaire, l'été fut bien présent pour accompagner la fête médiévale qui s'éclipsa l'an passé.
Cette fête rappelle que Belvès, cité aux sept clochers, a été, dans le Pays au Bois*, la ville la plus importante du Périgord Noir après Sarlat. Son rayonnement allait bien au-delà de son ancien canton. Plus tard, son district révolutionnaire la plaça au cœur d'un bassin allant de Limeuil à Villefranche et des pointillés du Quercy à Cadouin. C'est un peu pour cela que ses édiles ont validé en 2011, In media res, au centre des choses, comme devise.
Dès 10 heures, une ouverture musicale anima le cœur de la cité ; mais, c'est le défilé costumé, avec quelques cavaliers, qui tint l'affiche avant que les preux chevaliers et les gentes dames, derrière une curie factice, ne se rendissent à l'office. Le défilé reprit dans la cité et les échassiers ont impressionné le public. Ils ont été un des points d'orgue de cette manifestation médiévale.
La place de l'auditeur, personnage moyenâgeux de l'élite locale, a attiré un public constamment renouvelé, autour des jeux médiévaux, vie de camp et combat, qui nous venait du Comté de Toulouse. Les jeux géants en bois, atelier et animations promus par la Compagnie des Jeux d'Oc, ont connu un vif succès.
Dans ce castrum qui se plaisait à renouer avec son passé de ville moyenâgeuse, les ateliers et démonstrations du travail de la forge, du cuir et du bois faisaient revivre l'adresse de ces artisans d'antan.
Le soir, sous la place de la Brèche, une table de 250 convives a réuni les artistes, les touristes et les autochtones autour du banquet médiéval avant que le spectacle de feu ne vienne clore ce dimanche de retrouvailles avec un passé qui, à l'échelle du temps, n'est même pas la durée de vie d'une étincelle.
Depuis que la fête médiévale a pris place dans les manifestations estivales belvésoises, pour la première fois, il fallait bourse délier pour accéder au cœur de la cité. Ce choix des organisateurs s'est imposé pour faire face aux dépenses toujours plus importantes de logistique et de sécurité. Cela a certainement fait qu'un recul de fréquentation, jugé plutôt important, se soit fait jour, surtout pour les bourses modestes. A contrario, l'accès aux spectacles, payant dans le passé, était inclus dans le coût du pass.
Pierre Fabre
* Voir le commentaire.
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Suivons la fête grâce au reportage photographique de Bruno Marty.
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Départ de la procession pontificale
Photo © Bruno Marty
La procession passe dans la rue principale, devenue rue Jacques Manchotte, puis atteint la Croix des Frères.
Photos © Bruno Marty
Bénédiction urbi et orbi
Photo © Bruno Marty
Une sorcière, à gauche, et, à droite, un croisé avec le baron de Mortecouille
Photos © Bruno Marty
Une gente dame pleine d'attention pour son cheval. Les chiens arborant les écussons de la cité.
Photos © Bruno Marty
Le groupe Soukha
Photo © Bruno Marty
Un preux bien déterminé à exterminer d'éventuels envahisseurs, y compris des indésirables explorateurs de plafonds
Photo © Bruno Marty
Le groupe Soukha donne l'aubade.
Photo © Bruno Marty
Les gueux et une gueuse
Photos © Bruno Marty
Une échassière à la Croix des Frères
Photo © Bruno Marty
Les jeux géants en bois, atelier et animation. Sur l'image supérieure, on aperçoit la colline de Vidal.
Photos © Bruno Marty
Un chevalier en herbe et sa damoiselle ; sur la droite, un archer venu de Nottingham-Forest
Photos © Bruno Marty
Tan Elleil à la place d'armes devant le beffroi
Photo © Bruno Marty
Les échassiers sortent du carreyrou pour arriver à la Croix des Frères.
Photo © Bruno Marty
Une ravissante fillette faisant virevolter ses plumeaux
Photo © Bruno Marty
Un mendiant devant l'église. Le bourreau devant le pilori attend les suppliciés
Photos © Bruno Marty
Le bayle manipule un curieux objet non identifié. Cela n'intrigue nullement la dame qui est à ses côtés.
Photo © Bruno Marty
Le guet de Castelréal a été défaillant. Un intrus normand a réussi à accéder au castrum. Le jeune citadin belvésois ne s'en émeut pas.
Photos © Bruno Marty
Déambulation des échassiers
Photo © Bruno Marty
Flatté de l'escale de son pontife, l'abbé de N.D. de Montcuq reçoit son hôte de marque sur le parvis. Parmi les badauds, une gueuse assisté d'un croisé
Photos © Bruno Marty
Un preux protecteur de sa dame. Un jeune écuyer en armes.
Photos © Bruno Marty
Un échassier, fort civilement, assiste une grand-mère, dans sa traversée de la place pour accéder aux escaliers de la Brèche
Photo © Bruno Marty
Une pause des échassiers devant une demeure bourgeoise
Photos © Bruno Marty
Cette gente damoiselle attend son promis
Photo © Bruno Marty
Bien avant que Marianne ne symbolise la féminité, cette échassière élancée émeut par sa grâce et son icône de liberté.
Photo © Bruno Marty
La Compagnie Desmodium, groupe d'échassiers à rebonds, jongleurs, danseurs et musiciens, en fin de spectacle
Photos © Bruno Marty
Le spectacle de feu, en clôture de la fête sous la Brèche
Photos © Bruno Marty
La Compagnie Desmodium sous la halle dit au revoir à Belvès.
Photo © Bruno Marty
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