Les conférenciers des Hauts de Nauze attendus dans la Vallée de l'Homme.
Jocelyn Dorangeon, dont la qualité de ses slams interpelle bien au-delà du Pays de Belvès et du bassin de la Nauze, est attendu pour son premier spectacle de printemps, à Montignac. Dans cette bonne cité, qui est connue un peu partout grâce à la résonance de Lascaux, le style de Jocelyn va certainement surprendre par son analyse sociétale lucide qui, certainement, par le biais de son humour, saura émouvoir son public.
Le petit regret, c'est, tout de même, que ce délicieux moment soit un peu loin de son belvédère naturel monplaisanais. Notons que Jocelyn reste, naturellement, ouvert à toutes les sollicitations des associations, pour apporter dans les manifestations locales, ses notes de fraîcheur.
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Cette décennie se situe un siècle après la Première Guerre mondiale qui a démontré, si besoin était, que des peuples chrétiens, dits civilisés, n'étaient et ne sont pas à l'abri de conflits aussi stupides que dévastateurs. Gilles Heyraud va aborder le rôle des femmes dans la société quand la guerre a mobilisé quasiment toute la masculinité sur les théâtres opérationnels. Les femmes, qui ont souvent été présentées comme les infirmières de l'arrière, apportant leur assistance humaine à ces milliers de malheureux blessés ou mutilés, ont assumé quasiment tous les rôles dans la société. Elles ont labouré les champs, elles ont maintenu les usines, dont les pôles d'armements, en état d'activité. Elles ont effectué des travaux qui, jusqu'alors, étaient l'apanage des hommes. Injuste, incompréhensible et ingrate attitude de la société aux mains viriles, la paix revenue, les femmes n'ont pas gardé le rang naturel qui aurait dû leur être reconnu de droit, celui de l'égalité. Il aura fallu attendre que l'amendement de Fernand Grenier*, député-maire de St Denis, tribun du P.C, tombé dans l'oubli, soit validé par le chef du gouvernement provisoire.
* Si l’ordonnance donnant le droit de vote aux femmes a été prise, en 1944, par le Général de Gaulle, cette avancée, on la doit à Fernand Grenier, un Tourquennois [citoyen de Tourcoing]. Cet homme d'exception rédigera l’amendement, un mois plus tôt, lors de l’assemblée constituante provisoire, installée à Alger : " Les femmes seront électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ". Un texte sans ambiguïté mais qui suscita un vif débat. L'amendement fut adopté par 51 voix sur 67 votants.
En Turquie, lors de l'ère de Mustafa Kemal (Atatürk), qui, historiquement, ne passe pas pour avoir été totalement libertaire, les femmes ont obtenu le droit de vote et l'éligibilité, au niveau local, en 1930 et au niveau national, en 1934. Ce progrès fut donc acquis plus d'une décennie avant la France, laquelle fut vivement critiquée lors du Congrès suffragiste international réuni à Istanbul, en avril 1935.
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