Le Conseil municipal sioracois unanime sur le chemin de la mémoire
SIORAC-en-PÉRIGORD
Didier Roques lit une courte biographie de Roland Andrieux. Photo Serge Righi
Lors de la réunion du conseil municipal, ce lundi 4 mars, Didier Roques, maire de Siorac, en début de séance, lut une courte biographie de Roland Andrieux, mort en captivité en Allemagne, et proposa de nommer le chemin rural qui va du Pont des Sœurs au P.N 331 de Raunel, "chemin Roland Andrieux".
Roland Andrieux, pupille de la Nation, naquit à La Tute, sur la rive droite de la Nauze, le 10 août 1913. Il décéda le 17 décembre 1941, au Stalag II E, à Schwerin, capitale du land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.
La sente, retenue à l'unanimité, pour pérenniser son nom, paraît idéalement choisie pour honorer un cheminot puisque ce magnifique chemin bucolique épouse, sur 1 100 mètres, le tracé de la ligne de chemin de fer qu'il domine légèrement, au pied de la colline de Pech Bracou.
La plaque de Roland Andrieux qui, pendant sept décennies, était découverte par le public, en gare de Belvès, a été soustraite de ce hall désormais clos. Elle est à la disposition de la commune de Siorac, pour l'implanter à la gare.
Il n'y a pas de journée spécifique pour les prisonniers de guerre. La date du 8 mai, date de reddition du Reich, paraîtrait la plus judicieuse tant pour marquer l'odonyme que pour sceller la plaque sur le mur de la gare. L'appareil municipal, seul souverain de ce choix, ne manquera pas de parachever ce devoir de mémoire qu'il a, à l'unanimité, amorcé ce 4 mars.
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