Dimanche restera, sans doute, comme une grande soirée festive de l’été, avec plusieurs manifestations et plusieurs organisateurs impliqués : le comité des fêtes proposait une soirée moules frites sur l’esplanade de La Brèche. Entrée des artistes avait organisé un rendez-vous avec Brassens, un Brassens qui a comparu devant un tribunal présidé par Claude Villers dont la voix en off a énoncé tous les chefs d’accusation.
Les prévenus, quatre complices de Georges Brassens, dont Jean Bonnefon qui a imaginé le spectacle, ont dans un tour de chant scénarisé, visité l’œuvre de Brassens, en parcourant les divers thèmes qu’il a abordés, au cours de sa carrière : l’amour, la mort, l’amitié, les poètes, les révoltes… Le public, dans son rôle de juré, a demandé et obtenu l’acquittement de tonton Georges. Ce n’est pas sans émotion que Jean Bonnefon s’est retrouvé sur l’esplanade de la tour de l’auditeur, autrefois la cour de l’ancien lycée, où il a usé ses fonds de culotte, et rencontré sa future épouse.
Du jazz et un feu d’artifice
En première partie, le public a découvert Swing guitar et sa chanteuse Anne Griffith, aujourd’hui Belvésoise. Son style puissant et enjoué a été façonné par plus de deux décennies de concerts, avec de nombreux musiciens de jazz, dans son pays natal, les États-Unis, mais aussi en tournée en Équateur, en Roumanie, en Suisse, en France ou encore au Costa Rica. Ce fut un intense moment musical.
En fin de soirée, un feu d’artifice offert par la municipalité, a été tiré juste avant la fin des animations musicales. Un timing qui a privé certains spectateurs de ce spectacle visuel.