Terres de Nauze

L'acquittement fut général

PAYS de BELVÈS

 

 

 

Toujours riche, l'actualité estivale permet difficilement de suivre toutes les animations qui, au plus fort de l'été, enrichissent l'actualité de nos vallons et collines. Les activités se concurrencent ou s'emboîtent et se complètent parfois le même jour. C'est ce qui se passa le 22 juillet à Belvès avec la soirée moules frites du comité des fêtes, suivie du feu d'artifice aérien de juillet qui faisait de l'ombre au spectacle Brassens à l'Esplanade de l'auditeur.

Le personnage phare de cette animation, mon ami Jean Bonnefon, qu'il serait indécent de présenter, à peine remis de "sa" félibrée, était, ce 22 juillet, dans cet oppidum où il a noué tant d'ententes, il y a un demi-siècle. S'il fallait, en Périgord, désigner un "paladin" de l'année, il ne fait aucun doute que ce laurier lui reviendrait. 

 

Absent sur l'Esplanade de l'auditeur, ce jour-là, je laisse volontiers à Bernard Malhache qui, dans une autre vie, aurait aussi bien pu être critique de spectacle, le soin de faire revivre cet intense moment belvésois. 

 

 

 

 

Brassens acquitté
Les quatre prévenus de « L’affaire Brassens ». Photo © 
Bernard Malhache

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Dimanche restera, sans doute, comme une grande soirée festive de l’été, avec plusieurs manifestations et plusieurs organisateurs impliqués : le comité des fêtes proposait une soirée moules frites sur l’esplanade de La Brèche. Entrée des artistes avait organisé un rendez-vous avec Brassens, un Brassens qui a comparu devant un tribunal présidé par Claude Villers dont la voix en off a énoncé tous les chefs d’accusation.

Les prévenus, quatre complices de Georges Brassens, dont Jean Bonnefon qui a imaginé le spectacle, ont dans un tour de chant scénarisé, visité l’œuvre de Brassens, en parcourant les divers thèmes qu’il a abordés, au cours de sa carrière : l’amour, la mort, l’amitié, les poètes, les révoltes… Le public, dans son rôle de juré, a demandé et obtenu l’acquittement de tonton Georges. Ce n’est pas sans émotion que Jean Bonnefon s’est retrouvé sur l’esplanade de la tour de l’auditeur, autrefois la cour de l’ancien lycée, où il a usé ses fonds de culotte, et rencontré sa future épouse.

 

Du jazz et un feu d’artifice

En première partie, le public a découvert Swing guitar et sa chanteuse Anne Griffith, aujourd’hui Belvésoise. Son style puissant et enjoué a été façonné par plus de deux décennies de concerts, avec de nombreux musiciens de jazz, dans son pays natal, les États-Unis, mais aussi en tournée en Équateur, en Roumanie, en Suisse, en France ou encore au Costa Rica. Ce fut un intense moment musical.

En fin de soirée, un feu d’artifice offert par la municipalité, a été tiré juste avant la fin des animations musicales. Un timing qui a privé certains spectateurs de ce spectacle visuel.

 



27/07/2018
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