Ils ont été écoutés... pour le reste...
Stéphane Daguin, haut fonctionnaire au ministère de la transition écologique et solidaire, chargé des transports.
Le 15 juillet, ce blog annonça l'échappée ferroviaire d'édiles, accompagnés de personnes des forces vives, vers le ministère de la transition écologique et solidaire, chargé des transports. Ils pensaient, rencontrer Élisabeth Borne, ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports. C'est Stéphane Daguin, directeur adjoint du cabinet qui les a reçus à l'Hôtel de Roquelaure.
La délégation conduite par Christian Léothier, assisté de J-Jacques Brouillet et de Jean-Marie Gouin, se composait également de Jean-Pierre Calmels, Maire de Sauveterre-la-Lémance, membre également de Ligne de vie, de Marie Costes, conseillère régionale fuméloise, d'Olivier Damaisin, député du Villeneuvois, des Présidents de Périgord Rail + et du CODELIAPP, et de deux abonnées TER, initiatrices des deux dernières manifestations en gare d'Agen.
Nos mousquetaires ont eu à cœur de défendre leur ligne radiale chargée d'une longue histoire. Elle est leur cheval de bataille.
Au ministère, ils ont visionné le film "ligne de vie".
Ce film met en évidence le cisaillement pénétrant de la ligne des berges limougeaudes de la Vienne au nœud ferroviaire agenais, en découvrant de nombreux sites touristiques et en rencontrant plusieurs lignes transversales adjacentes. Ce film constitue un plaidoyer ferroviaire rural et touristique. D'après Christian Léothier, maire de Pays de Belvès, il a captivé leur interlocuteur.
Qu'en est-il ressorti ?
Dire que la ligne, lors de cette audience, s'est dégagée de la virtuelle chute de l'épée de Damoclès, serait aller vite, très vite, en besogne. Le haut fonctionnaire a écouté. La pérennité de la ligne appartient, certes, pour la continuité territoriale, à la gouvernance de l'état. Elle est cependant dépendante des choix du conseil régional. Depuis le remaniement des régions, elle est en totalité en Nouvelle Aquitaine. Elle est, encore, dans le patrimoine de S.N.C.F réseau, que l'on appelle aussi Réseau ferré de France. Cette triangulation fait qu'il y d'excellentes portes de dérobades.
Christian Léothier pensa qu'il fallait aborder, en tout premier lieu, la sauvegarde de la ligne. Pour Olivier Damaisin, député LREM du Villeneuvois, c'était avant tout une harmonie des horaires qu'il fallait soutenir. L'un et l'autre ont raison, mais il faudrait, de concert, faire avancer les deux thèmes.
Les mousquetaires sont repartis de Paris vers le Périgord et la Haute Gascogne, en n'emportant aucune promesse, chacun sait ce que cette terminologie est aléatoire, mais en ayant la conviction d'avoir été écoutés et, peut-être, d'avoir épargné la précipitation immédiate de la ligne dans un gouffre.
Il parait bon de préciser que ces défenseurs du rail, pour rejoindre Paris, ont mis en conformité leur démarche en empruntant, ensemble, le T.G.V de Bordeaux à Paris et retour. |
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