Terres de Nauze

Un point de vue qui peut faire débat.

 

 

Ce blog, votre blog, en cette période difficile, continue grâce aux contributions de son lectorat. Ces précieux apports permettent une vie dans notre espace confiné. Pour briser un peu et sans risque, ce confinement, les billets d'humeur et les thèmes divers sur la vie courante, permettent, dans ce vase clos, de faire revivre des épisodes passés ou de pointer des sujets qui, dès que nous retrouverons la possibilté de nous mouvoir, reprendront toute leur place. 

Aujourd'hui, Carine qui, comme tout le monde, souffre du confinement non seulement pour elle mais, plus encore, pour les animaux qu'elle ne voit pratiquement plus, nous donne un embryon de son opinion,  pour ne pas dire de son ressentiment, sur un sujet qui lui tient à cœur.

 

 

L’opinion est un jugement que l'on porte sur un individu, un être vivant, un phénomène, un fait, un objet ou une chose. Elle peut être considérée comme bonne ou mauvaise, tout dépend de la nature de l'individu en fonction de son caractère, ses émotions, son comportement. Wikipédia

 

 

Carine Fondu, 2017-07-09

Carine Fondu, docteur-vétérinaire, n'est pas d'ici.

 

Cette charmante amie des animaux -et aussi des humains- est wallonne. Comme elle n'est pas d'ici, précisons, tout de même, qu'elle accueille sa patientèle quadrupède dans son cabinet belvésois depuis plusieurs décennies.

 

Carine a-t-elle le droit d'avoir une opinion sur le toponyme de, ou duPays de Belvès ? Eu égard au fait qu'elle n'est pas d'ici et encore moins élue, je ne saurais répondre. En m'affranchissant, peut-être, de foudres terrifiantes, je voudrais néanmoins lui donner la parole et lui permettre d'émettre un point de vue sur le toponyme de Belvès, toponyme qu'elle aime et qui, selon elle, mériterait, peut-être, une petite et saine réflexion.

 

 

 

Je réponds à l'appel de Pierre Fabre afin de lui donner un coup de main pour faire vivre notre carnet local, à l'heure où le Covid-19 a mis - non pas nos vies mais- nos activités entre parenthèses.

 

 

Quel meilleur moment que celui-ci, pour prendre le temps de réfléchir tous ensemble au nouveau nom de notre village ? 

 

 

Cliquez sur l'image

 

 

Belvès - vue aérienne 02

 

  

Vue aérienne, photo © Bruno Marty, de l'éperon calcaire de Belvès.  On remarque, dominant le castrum, l'église N.D. de Montcuq et au nord-est de la cité, le viaduc de Fongauffier.

 

Il me semble que tant qu'il n'aura pas fait l'objet d'une vraie discussion, il reviendra sur le tapis à chaque échéance et même entre elles.

 

 

Parlons-en, râlons, proposons, argumentons pour que l'alchimie fasse son œuvre et que nous puissions enfin adopter notre nom, le chérir, en être fiers et nous battre pour lui, chaque fois qu'il le faudra.

  

 

N'ayons d'autres limites que celles de la bienveillance !

 

 

Amicales pensées,

 

 

 

Carine Fondu, Pays de Belvès, belvésoise d'adoption

 

__________

 

 " Le changement de nom d'une commune est décidé par décret, sur demande du conseil municipal et après consultation du conseil général. " Article R. 2111-1 .

 

 

 

Changement de nom de communes de France

 

 [Source Wikipédia]
 

Depuis leur création sous la Révolution française, de nombreuses communes de France ont fait l'objet de mesures de changement de nom (appellation officielle), par décret émanant du pouvoir exécutif, décret habituellement préparé par les services du ministère de l'Intérieur.

Cet article vise à recenser un maximum de ces changements de nom, avec la date du changement, l'ancienne dénomination (rappelée en italiques) et la nouvelle (mise en valeur par des caractères gras).

De 1943 au 1er janvier 2015, plus de 1320 changements de nom de communes sont recensés par l'Insee, concernant approximativement 1300 communes différentes. Et ce, 1242 par décret, 31 par arrêté, 29 par décision de la commission de révision du nom des communes, 17 par correction d'erreur de l'Insee, 1 par décision du Conseil d'état (Châlons-sur-Marne), aucun par la loi, ni aucun par ordonnance (des procédures possible), ni aucun par décision du conseil municipal (procédure possible si publiée au Journal Officiel).

Procédures françaises

En application des dispositions législatives fixées par le premier alinéa de l’article L. 2111-1 du code général des collectivités territoriales, le changement de nom d'une commune est décidé par décret, sur la demande du conseil municipal et après avis du conseil départemental.

En 1948, le ministre de l’Intérieur a installé, auprès de lui, la « Commission de révision du nom des communes » destinée à l’éclairer de ses avis dans les matières intéressant la toponymie et sur les demandes de changement de nom présentées par les communes.

Le Conseil d’État et la commission se sont dotés, depuis une cinquantaine d’années, d’une doctrine stable qui conditionne les avis favorables à la réalisation au minimum de l'une des deux conditions suivantes :

  1. le relèvement d’une dénomination historique tombée en désuétude ;
  2. le souhait d’éviter un risque sérieux d’homonymie avec une ou plusieurs autres communes, dont l’appellation est identique.

Histoire

La loi du 5 avril 1884 sur l'organisation municipale fixait les conditions du changement de nom d'une commune : « Le changement de nom d'une commune est décidé par décret du Président de la République, sur la demande du conseil municipal, le conseil général consulté et le conseil d'État entendu.

Il y avait déjà des changements de nom de communs par décret (voir décrets de 1880 par exemple).

Décrets successifs, dans l’ordre antéchronologique

Par commodité, ces décrets sont listés dans l’ordre antéchronologique.

Il existe sans doute des changements de nom de commune antérieurs à ceux listés ici, Légifrance, dans ces cas, ne fournit pas le texte intégral du document référencé. Toutefois, il est envisageable de consulter ces décrets dans les archives d’une mairie, puisque le Journal officiel y est en principe conservé…

 

 

 

En attente :

 

   Demain, sans déroger aux règles du confinement :

  - Achat de plants de printemps grâce au "Jardin de Puymasson"

   Ensuite :

   - Après le confinement, découvrons "le sentier de l'ermite" à St Cyprien

   - L'actualité place sous les projecteurs, une figure d'exception de notre cuvette collinaire 

   - Nous allons revenir à St Germain

   - Les reconnaissez-vous.

   - Michel Carcenac va nous parler de la peste à Belvès au XVIIème siècle.

   ... et bien d'autres contributions. Merci aux contributeurs.

 



29/03/2020
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