Aéromodélisme avec un soleil dardant fort au Camp de César
St PARDOUX & VIELVIC
L'aéromodélisme de l'aéroclub
au Camp de César.
Ce samedi 7 juillet, en prenant garde de ne point me trouver nez à nez avec une quelconque légion romaine en repli, je me suis rendu à l'invitation de mon ami Maxime Carbonnier qui présenta ses petites merveilles sur l'espace du Camp de César. Le soleil brilla de tous ses feux pour cette présentation.
Le lendemain, l'aéroclub a reçu dans cette clairière de Bessède, tous les passionnés d'aéronautique, toujours sous un soleil de plomb. Ce fut, presque, trop pour la visibilité.
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Ce samedi, un rassemblement interclubs d’aéromodélisme a eu lieu sur l’aérodrome de Belvès.
Il s’agissait d’une rencontre ouverte aux modélistes de toute la France et aux clubs alentour, afin d’évoluer ensemble, en un même endroit plutôt que sur leurs terrains respectifs.
Une poignée d’amoureux de gros modèles réduits d’avions radiocommandés se sont donnés rendez-vous pour tester les installations. L’International Miniature Aircraft Association (IMAA) Europe œuvre pour le développement des grands modèles, travaille avec les autorités compétentes sur l'évolution des réglementations harmonisées en Europe. Les modèles dits «petit gros » sont des reproductions de modèles existants, dont l’envergure dépasse les deux mètres. Leur poids peut dépasser les 25 kilogrammes et nécessiter une certification pour pouvoir évoluer dans les airs. Ils ne visent pas tous, un niveau de ressemblance maquette, et le plaisir de faire évoluer des tailles supérieures de modèles, rapproche le comportement des machines des réels, tout en restant les pieds sur terre pour les piloter.
Ainsi, un avion de la première guerre mondiale, un Biplan Sopwith (modèle de 25 ans d’âge) a pu côtoyer un frère de motorisation, 5 cylindres en étoile, comme le grand Bücker 133C Jungmeister, enchantant de leur sonorité particulière, la prairie du « Camp de César ». En contraste, un Pilatus jaune de près de trois mètres est motorisé à l’électricité sous près de 48 V, évoluant uniquement dans le bruit d’aire de son hélice. Un classique, mais si gros, Piper oppose sa maniabilité à la vitesse et féroce motorisation d’un racer (avion de course). Un Cessna 172 en tout point ressemblant à celui de l’aéroclub, sauf le pilote de chair, sème la confusion auprès des habitués.
Les pilotes sont venus d’horizons variés : Bergerac, Libourne, Blasimon, Dax…
L’aéroclub de Belvès, bien connu pour la qualité de son accueil, chaque année, lors de la traditionnelle fête aérienne du 15 août, a mis ses installations à disposition des petits aéronefs, en concertation avec les avions grandeur nature. Il n’est pas exclu que l’expérience se répète de façon plus importante dans les années à venir.
L’aéroclub de Belvès a accueilli ce samedi, une rencontre interclubs d’aéromodélisme. Cette discipline consiste à construire, et piloter à l’aide d’une télécommande, une reproduction (ou non) d’avion réel.
Les plus gros de ces " petits avions " se sont donné rendez-vous sur les installations, pour évoluer entre connaisseurs et pour le plaisir des habitués aux machines à taille humaine.
Un planeur, oiseau blanc rendu autonome par sa motorisation électrique télescopique, tutoie un Pilatus de près de trois mètres et pourtant également électrique. Un Bücker 133C Jungmeister s’oppose à un Sopwith, biplan de la première guerre mondiale, tous deux équipés de moteurs à 5 cylindres en étoile. La prairie du " Camp de César " à reçu un Cessna 172 en tout point ressemblant à celui de l’aéroclub, et un Piper géant, par rapport aux habituels " modèles réduits ". Un racer de course nous rappelle les courses américaines de Réno dans le feulement de sa motorisation.
Des modèles dits «petit gros » ont une envergure qui dépasse les deux mètres et un poids parfois de plus de 25 kilogrammes. Les amateurs de ces " géants " de l’International Miniature Aircraft Association (IMAA) Europe prennent plaisir à faire découvrir des tailles supérieures de modèles dont les réactions se rapprochent des avions réels. S’ils ont apprécié l’accueil du site, d’autres pilotes pourraient, pourquoi pas dans les années à venir, se donner rendez-vous au même endroit, pour une grande démonstration publique
Maxime Carbonnier 0683092525
Maxime, le chantre de l'aéromodélisme, au premier plan.
Maxime, certes, est un adepte de micromodélisme mais il a bien d'autres passions dont celle de la sauvegarde de notre environnement, avec un regard thématique sur nos cours d'eau, nos sources et nos nappes phréatiques. Comme votre humble serviteur, il scrute au passage, le lit du Raunel pour savoir s'il va pouvoir tenir jusqu'aux pluies automnales. Il trouve, aussi, qu'il ne faut pas négliger le devoir de mémoire. C'est un peu pour tout cela qu'il est toujours agréable et enrichissant de le rencontrer.
Un observateur de vol
Alain Ronk n'est pas peu fier de son "nouveau tout petit"..
L'estampille du propriétaire
Prêt à l'envol.
Un bénévole de l'aéroclub avec ses petits-enfants.
Un alignement impeccable.
Mais oui, le vol de la micro-maquette est parfaitement réussi.
Alphonse de Lamartine n'a certainement pas conçu sa poésie "Le lac", avec sa figure de style connue de tous, [" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices. Des plus beaux de nos jours !] en observant l'évolution d'un micro-modèle."
La poésie épouse rarement le génie de la technicité et ne fut pas forcément l'accompagnatrice de la fuite du temps qui plongea Lamartine, seul, autour du lac, où il a vécu des moments très intimes avec Julie Charles.
Photos Pierre Fabre.
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